Je m’appelle Mathilde, aînée d’une famille de trois filles. Je me rappelle très bien de l’arrivée de ma plus jeune sœur… Peut-être bien que tout a commencé là.

Je n’avais que 6 ans, mais je me souviens encore du moment où mes parents ont annoncé à ma sœur et moi que nous allions avoir une petite sœur de plus dans la famille : on était toutes excitées !

Je me souviens des moments où ma mère était enceinte : elle faisait jouer de la musique douce et disait « bébé l’entend aussi »… et voilà qu’il bougeait un peu dans son ventre. Ensuite est venu le grand jour où j’ai pu voir ma sœur pour la première fois… C’était un moment de fascination et d’étonnement !

S’en sont suivis de grands moments : le premier bain, les changements de couche, l’allaitement, les pleurs, les rires, les premières bouchées de nourriture, puis les jeux — et au fil du temps, une profonde complicité !

Être sœur aînée, c’est un peu être gardienne et guide à la fois : un repère, un soutien, une oreille attentive, une présence qui rassure. C’est porter des conseils d'amour et de bienveillence.

Alors oui, je crois bien que mon rôle de grande sœur m’a conduite, aujourd'hui, vers ce métier qui me passionne tant. Accompagner la vie, comme j’ai pu l’observer et la ressentir dès mon enfance, me rappelle chaque jour la chance d'être une grande sœur —
un guide vers ce qui te ramène à ce qui résonne le plus profondément en toi.